En France, les épidémies de choléra, de variole et de typhoïde incitent le Parlement à voter la loi du 3 février 1851 qui accorde un crédit spécial pour subventionner la construction des lavoirs couverts.

Le lavoir devient alors un lieu essentiel de la vie du village, un lieu de rencontre et d’échange. Les laveuses y colportent des nouvelles, vraies ou fausses…

Vue ancienne du château depuis le pré des lavandières

Dans tout le Val, la Vilaine est animée par les lavandières qui font bouillir le linge dans les chaudières de fonte, le lavent sur des pierres de schiste, agenouillées dans les carrosses de bois, puis le font sécher dans des séchoirs ou dans les prés.

Une laveuse du Petit Rachapt

Des tensions, voire des conflits entre les laveuses conduisent parfois le maire à dépêcher le garde-champêtre et à définir par arrêté municipal, une réglementation stricte.

Arrêté sur le règlement du lavoir

 

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