Élargir le vivier des surveillants aquatiques
Il existe deux types de surveillants pour la baignade :
- Les maîtres-nageurs : leur présence permet un accès payant à un site de baignade et ils peuvent aussi enseigner les différentes activités de la natation.
- Les surveillants aquatiques, qui sont diplômés du Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique (BNSSA). Leur présence permet d’encadrer la baignade quand l’accès à la baignade est payant. Ils peuvent venir renforcer l’équipe des maîtres-nageurs. Ils ne peuvent en aucun cas enseigner les activités de la natation.
En France, on manque de maîtres-nageurs et Vitré Communauté n’échappe pas à la règle. Dès l’ouverture de la piscine de Vitré en 2000, des surveillants aquatiques sont formés. Pour élargir leur nombre, le service en charge des piscines de l’agglomération (Vitré, Argentré-du-Plessis et La Guerche de Bretagne) noue un partenariat avec l’association Breizh sauvetage. Agréée par la Protection civile, celle-ci prend part à la formation sur les aspects règlementaires du secourisme. Chaque formation se déroule sur une année et propose 4 dates d’examens.
Les personnes prenant part à ces formations sont souvent de jeunes étudiants, parallèlement en recherche de jobs saisonniers. Une fois formés et diplômés du BNSSA, ceux-ci assurent donc la surveillance pendant les vacances scolaires ou une partie du week-end. D’autres partent faire des saisons sur les plages. La démarche fonctionne bien puisque sur le territoire, Vitré emploie 7 à 8 surveillants aquatiques, La Guerche 1 et 2 d’entre eux travaillent à la plage de Haute Vilaine en été.
Quelques jeunes finissent même par embrasser une formation de maître-nageur pour en faire un métier. On en compte aujourd’hui une vingtaine formée à la piscine du bocage.
Créer une école pour diversifier les activités aquatiques
Pour continuer à susciter des vocations en amont, l’idée naît de créer une école de sauvetage. Mais de cette idée découle un autre objectif. Certains jeunes aiment la natation. Néanmoins, la natation de compétition ne les intéresse pas et la plongée non plus. Le sauvetage représente une troisième option d’activité aquatique. Les inscriptions sont possibles à partir de 10 ans. Le BNSSA continue d’être passé à 18 ans pour ceux qui le souhaitent.
Dès 2016, 25 jeunes s’inscrivent à l’école. Pour les motiver, il faut leur donner des objectifs. De là émerge l’idée de mettre en place une initiation aux compétitions de sauvetage sportif. Mal connues en France, elles sont très codifiées et ont même leur propre championnat du monde. Pour des jeunes qui s’initient au sauvetage, ces compétitions donnent de vrais repères de travail.
De l’activité de loisir à la compétition
En 2019, 100% des jeunes inscrits à l’école de sauvetage le sont dans l’optique de compétiter. Le 16 mars, plusieurs d’entre eux participaient d’ailleurs à une initiation à la compétition qui se déroulait à la piscine du bocage. Des élèves des écoles de Rennes, Candé et Caudan prenait aussi part à l’événement. Erwan Vinouse, maître-nageur à la piscine de Vitré explique la bonne surprise lors de cet événement :