Progressivement érigée au début du XIe siècle, la petite commune de Mondevert a tout d'une grande avec ses presque 1000 ans d'existence et une entreprise historique qui a exporté dans le monde entier.

Petit historique

Avant le XIe siècle, Mondevert est un territoire qui fait partie de la forêt du Pertre. Vers 1090, ce territoire est acheté par le prieuré de Sainte-Croix de Vitré, dépendant de l’Abbaye de Marmoutier en Touraine. Le prieur, Rivallon, décide de le défricher et d’y construire une église ainsi qu’un cimetière. Mondevert est alors une trêve rattachée à la paroisse d’Erbrée, avant de devenir une paroisse à part entière en 1839. L’église Sainte-Marie-Madeleine de Mondevert est entièrement rebâtie entre 1845 et 1847.

Mondevert autrefois

Presbytère de Mondevert Eglise de Mondevert

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’entreprise de construction Fleuret

triqueballe 1 MondevertA partir des années 1930, André Fleuret crée à Mondevert une importante entreprise spécialisée dans la construction de « véhicules sur pneus ». Exportant dans le monde entier, Fleuret devient le seul constructeur en France de gros triqueballes, engins utilisés pour le transport de fardeaux longs et lourds comportant deux roues et un essieu au-dessous duquel est suspendue la charge.

 

 

 

 

 

M. Fleuret y apporte de nombreuses modifications protégées par des brevets : des vérins hydrauliques pour soulever les fardeaux ou encore des essieux s’abaissant pour franchir un point bas (pour passer sous un pont par exemple).  Il obtient une médaille de bronze à l’Exposition internationale de Bruxelles en 1958.

remorque Fleuret améliorée Remorque Fleuret

 

 

 

 

 

 

 

triqueballe débardage Fleuret

L’entreprise compte de nombreux clients, notamment des constructeurs de lignes électriques qui ont besoin de gros porteurs routiers pour transporter des poteaux en bétons (S.G.E., C.G.E.E., TRINDEL, BONNA, etc…). Lorsque les lignes électriques sont enterrées, elle se met à fabriquer des remorques porte-tourets. Elle équipe également des exploitations forestières d’Afrique Equatoriale pour le transport de bois exotiques : acajou, okoumé etc. mesurant souvent 2 mètres de diamètre et pesant plus de 50 tonnes.

 

 

 

 

André Fleuret réalise aussi les plans d’autres engins, souvent construits en exemplaire unique et destinés à la ferraille une fois leur mission accomplie : transport d’éléments de ponts préfabriqués ; de tuyaux de béton pour grosses conduites ; de poutres en précontraint comme celles de l’aérogare de fret d’Orly… Les livraisons de ces machines se font souvent en transports exceptionnels.

Logo entreprise Fleuret

Après avoir été Chevalier, puis Officier, André Fleuret est promu Commandeur dans l’Ordre du Mérite Agricole par M. Pierre Méhaignerie dans les années 1970.

André Fleuret décède en pleine activité en 1978 sans successeur. Les ateliers sont alors vendus à M. Paillard qui continue la fabrication des remorques porte-tourets.

Partager cette page sur :